Publié dans Editorial

Monde rural compétitif !

Publié le vendredi, 09 août 2019

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina a honoré de sa présence l’ouverture officielle de la 21 ème édition de la « Fier-Mada » ce mercredi 7 août au Stade Maki à Andohatapenaka. Ce fut l’occasion pour le numéro Un du pays de faire état des dispositions prioritaires prises par le régime qu’il dirige à l’endroit du monde rural. A rappeler que la Fier-Mada se propose d’être une alternative pour le développement de l’économie rurale. Un espace dédié à lancer sur orbite le rural malagasy. La Grande Ile, un pays à vocation agro-pastorale, gagnera beaucoup à revigorer ce monde souvent oublié. Saisissant entièrement l’immensité du  défi à relever, le pouvoir en place sous l’impulsion de l’IEM, ne ménage point les efforts à consentir. Entre autres, le réseau des voies communication assurant la desserte pour acheminer les produits feront l’objet de grandes actions. Ainsi, les travaux de la remise en état de l’axe Ambilobe –Vohémar , la RN 5A, sont déjà à pied d’œuvre. De même, les travaux de réparation de la RN 44 reliant Moramanga-Ambatondrazaka débuteront incessamment. Cet axe qui tord le cou des transporteurs, la bête noire des usagers sera réhabilité. Les habitants du monde rural composent depuis toujours la proportion dominante de la population malagasy. Plus de 80 % des malagasy sont des paysans. En dépit des vagues importantes d’exode rural ces trente dernières années, le monde rural garde encore le record numérique de la population nationale. D’où l’importance des enjeux autour du développement du monde rural. 

A l’époque de la première République, il fallait reconnaitre que les activités rurales avaient connu un essor particulier. Elles bénéficiaient des financements assez conséquents et des accompagnements techniques appréciables. La production rizicole soutenue par des organismes tels le BCSR, un Bureau chargé de la sécurité de la production du riz, financé par une Agence de développement agricole français, assurait l’autosuffisance alimentaire nationale. Les produits agricoles d’exportation (vanille, café, bananes girofles, etc) défiaient ceux des pays voisins du Continent. Les Assistants techniques étrangers ou nationaux ont aidé bien joué leur rôle.  Depuis la chute du régime en 1972, le monde rural  malagasy ne cesse de décroitre. La période de la 2 ème République fut celle qui causait le plus grave dégât. Avec la recrudescence de l’insécurité, les paysans subirent les pires conditions de vie. La misère atteint toute les campagnes de Madagasikara. Les routes impraticables, les productions en décadence permanente, le monde rural vit le calvaire. Les initiatives louables comme celles organisées par Fier-Mada  tentent tant bien que mal de remonter la pente mais le mal s’enracine trop qu’il s’agit en fait d’une goutte d’eau dans l’océan des problèmes. Le régime IEM de Rajoelina, bien décidé et fort engagé à maitriser la bête par les cornes, fait sortir les grands moyens. Lors de son discours, le Chef de l’Etat, conscient de l’importance du monde rural dans le processus de développement du pays, annonçait la mise en œuvre des mesures prioritaires. Il est temps d’apporter une assistance matérielle ou financière efficace auprès des jeunes en milieu rural.  Rajoelina lançait le défi de transformer le monde rural en  cadre de production compétitif sur le plan national et à l’échelle internationale. Nos produits n’ont rien à envier de ceux des autres notamment en Afrique.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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